Une tension a vécu aux environs de 17 heures à Gwoknyeri , le mercredi, 18 février 2021. A la base, la mort brusque d’un chauffeur au Sous-Commissariat de la place. Le nommé ABEKA y a succombé brusquement après seulement une une nuit.
Selon une certaine opinion, sa mort est consécutive à des tortures lui infligées par les policiers. « Une pratique devenue courante pour obtenir vite de l’argent », rapportent des sources concordantes. Voilà qui a suscité la colère de la population qui a tenté de saccager la police, faisant évader d’autres détenus et emportant des documents importants, rapporte l’Officier de Police Judiciaire de la place. Héritier UPENJCAN informe que cette manifestation s’est accompagnée des tentatives de pillage. Ce qui a entrainé des coup de balles de sommation.
Mais l’OPJ dément l’hypothèse de la torture. D’après lui, l’infortuné a été arrêté la veille pour insulte de deux jours vis-vis d’un tiers. Il a comparu en confrontation avec ce dernier au cours de la journée et ce, sans incident. « Reconnu coupable, on l’a retourné au cahot la journée. C’est en fumant qu’il est tombé brusquement. De là, on l’a acheminé dans la structure de Santé de la place où on a constaté qu’il est mort », précise-t-il. Ce, avant d’ajouter que le cadavre se trouve à la police et sera acheminé aujourd’hui à Padeya, son village d’origine.
Pour mémoire, deux détenus ont succombé de suite de la torture à Jalasiga la nuit du lundi à mardi dernier avec les mêmes effets.
La Rédaction