L’appel est de l’évêque du Diocèse de Mahagi-Nioka.
Mgr l’a lancé dans sa Déclaration du 23 janvier 2020 sur le regain de violences en territoire de Mahagi.
Pour Mgr Sosthène AYIKULI, le rève d’une chefferie ou d’un secteur vraiment homogène en territoire de Mahagi est impossible. Le prélat appelle donc les acteurs de tout bord à ne pas chérir les discours qui exploitent les bas sentiments de violence ou de vengeance ou de velléités tribales.
« Il faudra véritablement mettre sur pieds un mécanisme permanent pour éduquer à la paix et ce, dès leur jeune âge jusqu’à l’âge adulte, en passant par les jeunes. En même temps que cela se fera, il faut aussi voir comment réconcilier les cœurs », écrit Mgr Sosthène AYIKULI
Pour le prélat, les blessures sont béantes et les victimes directes et indirectes se retrouvent au territoire de Mahagi. Mais le pasteur soutient haut et fort que les ressortissants des tribus sont condamnés à vivre ensemble.
Il appelle donc les médias à travailler dans le sens de la réconciliation et non le contraire. Le Numéro un de Mahagi-Nioka crie gare aux communicateurs et invite les consommateurs des médias à la prudence et à l’esprit critique.
Pour incise, certaines analyses pensent que l’issue de la crise passerait par l’avènement des chefferies ou secteurs totalement homogènes du point de vue tribal.
Jean-Claude Ubegiu