Le CICR a réalisé une série de diffusions avec les détenus de la prison centrale de Bunia. Ces diffusions ont eu lieu le vendredi, 18 et le lundi, 21 juin 2021. Deux jours ouvrables durant, cette instance internationale a vulgarisé son mandat. Objectif, expliquer dans quelle mesure le CICR vient en appui aux autorités compétentes pour améliorer les conditions de détention.
Selon la Chargée de communication du CICR/Bunia, les échanges ont consisté en des diffusions publiques dans l’enceinte de la prison centrale. Il y était question, selon Benita ATOSHA ZAWADI, de mettre en exergue les activités-protection et leur impact sur la dignité des victimes, aux cotés de l’assistance, qui est, du reste, nécessaire pour améliorer les conditions de vie des personnes affectées par la guerre.
Les détenus ont exprimé des préoccupations lors de cette diffusion CICR.« Nous sommes contents de voir le CICR assister de temps à temps les détenus…mais l’on apprend à travers les médias que les déplacés de guerre vivent des situations très difficiles », s’est exclamé un jeune détenu.
Une exclamation vis-à-vis de laquelle Benita ATOSHA a fourni des brins d’apaisement. « Comme cela peut être le cas des certaines autres organisations, le CICR est limité en termes des ressources…Dans la mesure du possible, le CICR continue à assurer protection et à porter assistance aux victimes des conflits armés et autres situations de violence. Toutefois, le CICR n’a pas tous les moyens du monde…Il intervient dans les limites de ses ressources et de la sécurité des zones opérationnelles », a réagi la chargée de communication.
Au total, 1 640 détenus ont pris part à ces diffusions.
Jean-Claude UBEGIU