C’est le coeur du message de ce troisième dimanche de Pâques. Il a retenti de la bouche de l’évêque du Diocèse de Mahagi-Nioka. Mgr Sosthène AYIKULI l’a adressé du haut de sa chapelle ce dimanche, 26 avril 2020.
Mgr Sosthène en veut pour modèle l’apôtre Pierre. « Celui-ci, après avoir rencontré le Christ vivant avant sa mort et vivant après sa résurrection, évidemment renforcé par l’Esprit-Saint, se tient debout devant les Juifs et témoigne que le Christ qu’ils ont tué est ressuscité. C’est le kerygme, c’est l’essentiel-même de la foi. », prêche l’officiant.
Le célébrant évoque ensuite les disciples d’Emmaüs. Ceux-ci ont reconnu le Christ après la fraction du pain. Ils sont rentrés à Jérusalem pour témoigner qu’il est ressuscité.
« Pourtant, ils ne l’ont pas reconnu tout de suite, parce qu’il a un autre corps. Mais leur coeur était tout brûlant quand il leur expliquait les écritures. Une manière de dire qu’il y a continuité et discontinuité dans cette expérience. Continuité puisque c’est le même Christ; discontinuité dans la mesure où le ressuscité a un corps glorifié. », prêche Sosthène AYIKULI.
Le Pasteur de Mahagi-Nioka en vient à indiquer deux lieux pour rencontrer le Ressuscité. « La rencontre avec le Ressuscité se fait à travers le partage de la Parole de Dieu et la célébration de l’Eucharistie », révèle le Berger de Mahagi-Nioka.
L’officiant termine son message en s’adressant aux prêtres. « Demandons au Seigneur de revigorer notre foi en la présence du Christ, nous qui le faisons descendre au milieu des fidèles sous les espèces de pain et de vin quand nous disons: ‘Ceci est mon corps! Ceci est mon sang!' », conclut Mgr Sosthène AYIKULI.
Jean-Claude UBEGIU