Le Professeur Godefroy UPARTHO s’est adressé à la presse et aux Défenseurs des Droits de l’Homme ce vendredi, 12 juin 2020. Ce, à l’occasion de la clôture de l’atelier de formation sur la protection physique et numérique des acteurs de la plume et des Défenseurs des Droits de l’Homme. Le Recteur de l’Université du Lac Albert a exhorté, dans ce speech, les participants à lier la défense des droits de l’homme à l’idéal de la politique de l’union entre les peuples.
Le Recteur de l’UNILAC commence son discours sur un ton ferme. Pour l’Abbé Godefroy UPARTHO, les détenteurs de la plume et les DDH doivent prouver, par leur boulot, au sortir de ce atelier, que dans ce monde globalisé, l’homme noir n’est pas ce maudit que d’aucuns ont fait et font croire subséquemment à la thèse de la malédiction de Cham dont parle la Bible.
Le travail des journalistes et des DDH sera d’autant plus profitable qu’il contribue à un climat où les hommes peuvent vivre ensemble et être en cohésion.
« Je trouve anormal qu’au moment où ailleurs comme en Europe on cherche à se mettre ensemble, on parle de Balkanisation chez nous. », affirme le professeur.
L’orateur en vient à se demander si le sang qui coule dans nos veines est le même que celui qui coule dans les veines des autres. Pour le professeur, si c’est le même sang, alors défendre les droits de l’homme équivaudrait, pour ceux qui ont participé à l’atelier, à travailler pour que les hommes entrent dans la logique du vivre- ensemble sans division tribale ou ethnique.
Pour rappel, l’atelier est organisé par « Protection International » et facilité par le « Centre Pelican ». Il a réuni 16 journalistes et 15 DDH.
Jean-Claude UBEGIU