Elle a fait une Déclaration le 03 mai 2020, dans son bureau de travail à Bunia. Ce, en marge de la célébration de la Journée Mondiale de la liberté de presse. Dans ce texte, l’UNPC/ Ituri a épinglé deux maux qui gangrènent les relations entre la presse iturienne, les structures ainsi que personnalités partenaires de cette Province. A l’inverse, elle a préconisé deux pistes pour se tirer d’affaire.
La Déclaration de l’UNPC s’attaque d’abord à l’hypothèse d’un conflit avec quelque personnalité ou quelque structure que ce soit. Le prétexte est donné par la menace de fermeture de tout organe de presse qui diffuserait de propos de haine ou de division entre Ituriens.
« Dans leur dernière sortie médiatique, les autorités provinciales ont menacé de fermer tout organe de presse qui diffuserait la haine ou la division des Ituriens mais sans donner la moindre preuve d’un tel dérapage. L’occasion pour nous, UNPC, Corporation des Journalistes, de fixer l’opinion qu’elle (UNPC) n’a aucun confit avec n’importe quelle autorité ou autre structure; mais considère tout le monde comme son partenaire. Mais plaide pour une franche la collaboration avec tous les journalistes », a dit Christine ABEDITHO.
La Déclaration s’attaque, ensuite, au refus de la pluralité d’opinions. L’UNPC dénonce le fait que l’accès aux sources d’information est refusé à certains journalistes. Selon texte, ces journalistes, considérés comme de « tireurs de ficelles » et »détracteurs de la Province » sont écartés de la couverture de certaines activités importantes de la Province.
Une situation qui rend ardu leur travail. L’UNPC prévient que la persistance d’une telle situation risquerait de faire de l’Ituri une « Zone rouge en matière de violations de la liberté de presse. »
Elle en vient à préconiser le dialogue entre les professionnels de médias et ceux qui n’apprécient pas leur prestation.
« Ce rapprochement pourra permettre de repartir sur des nouvelles bases de collaboration entre les deux parties. », estime la Déclartion.
Ces pistes sont- elles susceptibles de normaliser les relations entre la presse iturienne et ses partenaires politiques? En tout cas, des attitudes nouvelles s’imposent.
La Rédaction