La route de desserte agricole reliant Cawa à la rivière Tcha, située dans le village Jupundik, en Chefferie des Mokambo, Territoire de Mahagi, connaît une dégradation avancée. Cette situation, aggravée par les érosions hydriques, a déjà entraîné de nombreux accidents, dont trois camions tombés dans le ravin.
Face à cette menace persistante, un groupe de personnes de bonne volonté, organisé en association, s’efforce de combler les trous et terrasses causés par l’érosion. Leur action, bien qu’essentielle, reste limitée en raison du manque de matériels adéquats.
Le président des cantonniers, chargé de ces travaux communautaires, Abook Avua lance un appel vibrant aux hommes de bonne volonté pour fournir des outils tels que des charrettes, houes, bêches, pioches, barres à mine, casques et autres équipements nécessaires.
Cette initiative vise non seulement à réduire les risques d’accidents, mais également à contribuer au développement local en maintenant une voie cruciale pour les échanges économiques.
La route relie la Chefferie des Mokambo aux Chefferies des Anghal, Jukoth, et Mahagi Territoire, jouant ainsi un rôle essentiel dans la communication et les échanges avec l’extérieur.
Pour encourager ces efforts, la société civile des Mokambo exprime son soutien et félicite les cantonniers pour leur de engagement. Selon Grégoire Thumitho, le coordinateur de cette structure citoyenne, l’entretien de cette voie est une action louable qui mérite d’être appuyée.
Les usagers de cette route, conscients de son importance, apportent également leur contribution en versant une modeste somme de 500 shillings pour soutenir les travaux d’entretien. Ce geste, bien qu’insuffisant, motive les cantonniers et témoigne d’un esprit de solidarité communautaire.
En plus des travaux d’entretien, l’espoir demeure que les rivières Tada et Tcha puissent, à l’avenir, être équipées de ponts pour garantir un accès sûr et durable à cette voie. Cela nécessite cependant un appui accru des autorités et des partenaires au développement.
Pour relever ce défi, il est impératif que les cantonniers ne soient pas laissés à eux-mêmes. Avec les moyens adéquats, leur combat contre les érosions hydriques pourrait s’intensifier, permettant ainsi de sécuriser cette route essentielle pour le développement de la région. Ensemble, la lutte contre ces défis est possible.
David Unencan