L’administrateur a.i. de territoire de Mahagi a réagi aux allégations sur d’éventuels magouilles dans la distribution des assistances aux déplacés. Gilbert UNENCAN, qui s’est confié à radioumoja.net, le vendredi, 31 juillet 2020 a promis de sanctionner les auteurs de ces actes au cas où les allegations s’avéraient vraies. Mais il a demandé des preuves de la part des auteurs de ces allégations.
Pour l’Administrateur du Territoire Assistant en charge des affaires politiques et administratives, l’on ne devrait pas mêler le déplacés aux locaux. « Les locaux devraient être recensés comme famille d’accueil. « , a-t-il informé
L’autorité territoriale a réclamé, cependant, de preuves de ces allégations, de la part des dénonciateurs. Pour lui, cela permettra que les personnes impliquées dans cette affaire soient poursuivies.
« Ce sont des comportements que nous, nous ne pouvons pas tolérer. S’il y a des preuves qu’il y a des autorités qui sont impliquées dans un tel genre de comportement, elles doivent être sanctionnées parce que, quand nous, on avait demandé à ce qu’on puisse recenser les déplacés, on ne peut pas mêler les déplacés avec les locaux; tandis que les locaux devraient être recensés comme famille d’accueil. S’ils peuvent bénéficier d’une quelconque assistance, c’est à ce titre là. En ce qui me concerne, il faut que la personne qui a dénoncé puisse venir vers nous, qu’elle puisse nous donner les preuves, comme ça les personnes concernées seront poursuivies », réagit Gilbert UNENCAN.
Quant à l’implication de la Société civile dans les opérations de distribution, L’Administrateur intérimaire a renvoyé la responsabilité aux humanitaires tout en suggérant des aménagements.
« Ça dépend de ces humanitaires là, parce que quand une personne doit quitter par exemple Mahagi, il faut aussi des moyens conséquents. Et là, il faut aussi que les humanitaires puissent voir comment ménager pour que cela soit possible « , s’est expliqué l’Administrateur de Territoire.
L’AT a.i. a, enfin, appelé les personnes oubliées à l’apaisement. Gilbert UNENCAN a demandé à ceux qui disposent de leur liste de la lui fournir. « Cela nous permettra de demander aux humanitaires de songer à ceux-là qui étaient oubliés dans la première phase. Comme ça, ils seront pris en compte dans la phase suivante. », a-t-il recommandé.
Pour rappel, quelques organisations de la société ont incriminé des humanitaires, en complicité avec certaines autorité locales, d’oublier des vrais bénéficiaires au profit de faux ainsi que de revente de jetons, notamment à Jalusene et Mahagi. Elles ont également dénoncer leur non-implication dans le processus.
Jean-Claude UBEGIU