Les prêtres et consacrés des collines de Mahagi ont été à l’école du Christ ce vendredi saint, 02 avril 2021. Objectif, se préparer immédiatement à célébrer le mystère pascal. Labbé Gédéon AKWERALI leur animé une récollection, à cet effet, à la chapelle Saint-François d’Asssise. Le prédicateur a, dans sa méditation, mis en adéquation le carême et toute la vie chrétienne.
Selon L’Abbé Gédéon AKWERALI, le carême est un temps qui rappelle que la place du chrétien est dans la vie d’intimité avec Dieu. »Voilà pourquoi, explique-t-il, les piliers du carême, à savoir : la prière, le partage et la pénitence, doivent être vécus chaque instant de la vie ».
Pour lui, la prière est à la fois un dialogue, un acte de confiance et un moyen pour rester en contact avec Dieu afin de porter beaucoup de fruits. Le modérateur invite, cependant, ses auditeurs à ne pas céder à ce qu’il appelle « dictature qui consiste à prendre tout le temps pour parler à Dieu ». A l’en croire, la prière implique une attitude d’humilité et d’écoute de Dieu. « Il ne s’agit pas d’imposer à Dieu notre volonté mais de comprendre quelle est sa volonté sur nous. », prêche-il.
Le facilitateur de la récollection poursuit que le partage rappelle à tous que le christianisme est une histoire d’amour entre Dieu et l’homme, entre celui-ci et son prochain. « Aimer Dieu implique des actes de charité à l’endroit des hommes, à l’endroit des plus faibles », argumente-t-il. De sorte que, pour le prédicateur, être chrétien, c’est se forger une identité de fraternité universelle. « Le Chrétien est un khamikhaze pour les autres », martèle l’Abbé Gédéon AKWERALI.
Le prédicateur définit, enfin, la pénitence comme un engagement à travers le jeûne et la confession sacramentelle pour lutter contre les penchants mauvais. D’après lui, la pénitence a pour objectif de nous aider à réprimer les œuvres de la chair pour plaire à Dieu. Le prédicateur précise que cette pénitence s’accompagne du jeûne. « Le jeûne, explique-il, se pratique dans le but d’attirer l’attention de Dieu sur nous durant les grands malheurs, d’éveiller la miséricorde divine quand nous nous sentons coupables et de nous maîtriser afin de nous stimuler à recevoir les grâces de Dieu. »
Le prédicateur conclut sa méditation en disant que le vrai jeûne doit s’accompagner de l’amour du prochain et comporter la recherche de la vraie justice.
Jean-Claude UBEGIU