Ils sont en atelier de formation à l’Université du Lac Albert. Les travaux se déroulent du 10 au 12 juin 2020. Les acteurs des médias et les Défenseurs des Droits de l’Homme sont à l’école de leur métier. La deuxième journée est consacrée à l’analyse du contexte et la sécurité numérique. Objectif, minimiser les risques et augmenter les capacités pour mieux œuvrer dans leur mission.
Selon les facilitateurs, le journaliste ou le DDH doit toujours analyser le contexte politique, sécuritaire, social, culturel, économique et autres dans lequel il travaille.
Gilbert TANDIA explique que le travail du journaliste et du DDH est d’autant plus efficace qu’il sait jouer avec les forces de soutien, les forces d’opposition et les forces aux intentions inconnues.
Le facilitateur conseille alors aux participants d’augmenter leurs capacités pour diminuer leurs vulnérabilités.
Pour les facilitateurs, la sécurité dont il est question porte sur les bureaux et les données numériques. Elle concerne les ordinateurs, les téléphones et les réseaux sociaux.
« Toutes les données transitant par l’internet sont conservées dans le serveur central de l’opérateur chez qui l’utilisateur est abonné. Tous les appels téléphoniques peuvent être écoutés si celui qui écoute en a les capacités technologiques nécessaires. », prévient Me Jonathan BYARUHANGA.
Le facilitateur conseille aux participants de se munir de la protection minimale, conscients que le risque zéro n’existe pas. Il s’agit de créer des mots de passe répondant au standard international et de se servir des logiciels de protection numérique.
L’atelier se clôture, ce vendredi 12 juin 2020 avec des exercices pratiques.
Jean-Claude UBEGIU