L’Université du Lac-Albert a vibré au rythme d’une conférence scientifique ce samedi, 30 mai 2021. La communauté scientifique a réfléchi sur le passage de l’humanitaire au développement. Au perchoir, Jean-Paul PIURAC. C’est la salle Pablo Bueno qui a servi de cadre à ces assises. Ce, en présence de cadres et étudiants de la commune de Mahagi et environs.
Le conférencier part du postulat selon lequel le développement est du registre du pouvoir régalien de l’Etat tandis que l’action humanitaire vient en appui aux politiques définies par ce pouvoir. Selon Jean-Paul PIURAC, les actions humanitaires devraient se dérouler sur la base de deux principes essentiels. Il s’agit du suivi du cadre programmatique du gouvernement et du respect des Principes de Déclaration de Paris.
L’expert du Ministère des finances assigne un objectif pédagogique à son exposé. « Il est question faire l’état de lieu sur la situation humanitaire en RDC et de susciter des recherches dans dans le monde universitaire sur les questions humanitaires« , annonce-t-il.
Pour le conférencier, le développement, plus que le plus avoir, est une question de mieux-être. Et pour que l’action humanitaire contribue au développement, il faut qu’elle repose sur les principes d’appropriation, d’harmonisation, d’allignement, de résultats et de responsabilité mutuelle. Pour lui, une telle approche permet d’éviter, dans le chef des bénéficiaires, la résignation ou le piège du gain facile et le statu quo du provisoire tendant à devenir définitivement provisoire.
L’orateur termine son exposé sur fond de recommandations aux bénéficiaires, aux parlementaires et à la communauté scientifique.
Des questions-réponses et contributions clôturent la séance. Celle-ci commence à 9h45 par l’hymne nationale et se termine à 12h00 de la même manière.
Jean-Claude UBEGIU