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Covid-29: L’évêque du Diocèse de Mahagi-Nioka invite à plus de conscience et de responsabilité dans la prévention

L’évêque du Diocèse Mahagi-Nioka a tenu un point de pesse à la Procure des Missions de Mahagi le lundi, 30 mars 2020. Objectif, évaluer les mesures de prévention de Coronvirus, Covid 2019.

Mgr Sosthène AYIKULI y a dressé un bilan mitigé. Le prélat invité les habitants de son Diocèse à réaliser la gravité de la maladie à Coronavirus et adopter un comportent plus conséquent.

Selon lui , des six mesures annoncées par le Président de la République, seules celles que la fermeture des écoles et universités, des lieux de culte sont respectées.

En revanche, il estime que celles portant sur la fermeture des bars et bistrots, interdiction de rassemblements de plus de 20 personnes, la fermeture des des espaces de jeux souffrent d’application.

Le pasteur de Mahagi-Nioka en veut pour preuve des attroupements visibles dans les rues, des terrains de jeux visibles dans les coins du quartier, où des enfants jouent à volonté ainsi que des alimentations transformées en coins de boisson. Pour le pasteur de Mahagi-Nioka, seuls l’inconscience l’irresponsabilité peuvent expliquer une telle attitude.

 » La première réponse, c’est peut-être que certains pensent que l’affaire est encore loin, que Kinshasa est loin. Je réponds qu’ils calculent la distance de Chine à Kinshasa et de Kinshasa à Mahagi ou encore de Kinshasa à Kampala et de Kampala Mahagi pour voir si cet argument tient. La deuxième réponse, c’est peut-être une insouciance excusez-moi le terme, une irresponsabilité, excusez-moi encore ce terme là bas », se plaint le Berger de Mahagi-Nioka.

Mgr Sosthène AYIKULI lance un vibrant appel à quiconque veut l’entendre

 » Je vous supplie. J’ai même envie de me mettre a genou pour vous demander de respecter les mesures de prévention contre le coronavirus. », exhorte-il.

Le prélat rappelle les déclarations du Responsable de l’OMS qui disait que la meilleure manière pour l’Afrique de se préparer à cette pandémie est de se préparer au pire. Ou encore celle du professeur Jean-Jacques MUYEMBE qui estimait que le Congo perdrait le 10% de sa population.

Et de conclure: « Nous ne perdons rien à respecter ces mesures. »

Jean-Claude Ubegiu

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