Le Réseau des Environnementalistes et Communicateurs sur les Ressources Naturelles, RECOREN ONG, en sigle, a animé un atelier dans la salle polyvalente de Durba, en province du Haut- Uélé. Au menu des échanges, la Responsabilité Sociétale des Entreprises, RSE, en sigle. Environ soixante délégués des couches sociales ont pris à ces assises. Des travaux qui ont vécu le 24 mars 2022. Les interventions ont toutes plaidé en faveur de l’intégration au dialogue et à la collaboration pour une bonne éclosion du développement durable.
Le Chef des Travaux, Peter Talaguma Madrandele, a tablé sur l’historique de la RSE de l’Europe à la République Démocratique du Congo et son intégration dans le nouveau code minier. Pour ce politologue de formation, la Responsabilité Sociétale des Entreprises repose sur la trilogie économie, société et environnement. « Une entreprise est responsable si elle répond intégralement aux questions économiques, sociales et environnementales », dit cet enseignant à l’Institut Supérieur de Watsa. Cela, avant de préciser que ces éléments sont à l’origine de la bonne gouvernance et du succès des affaires.
Maître Biscmick Boele, Mandataire agréé en mines, a, pour sa part, brossé succinctement les innovations de l’actuel code minier. Un code qui donne, selon lui, plusieurs avantages aux communautés locales . L’orateur a précisé que ces piliers découlent du fait que les ressources naturelles doivent favoriser le développement durable de la société civile. Et comme de raison, l’exploitation des ressources minières en affectent les membres. De là vient son appel à l’appropriation par les communautés de Watsa, en particulier, et celles du Haut Uéle, en général.
Clôturant la série d’interventions, Dieu-Merci ADUBANG’O THUAMBE, a traité de la RSE et développement durable sous un angle pédagogique. Cet enseignant à l’Institut Supérieur de Développement Rural de Bunia et Secrétaire Exécutif de l’ONG RECOREN, s’est donné comme objectif de montrer comment réussir l’aventure de la participation communautaire. Pour l’orateur, plusieurs théories et approches sous-tendent le développement durable. « Le développement durable repose sur les piliers économique, social et environnemental. Mais il y a intersection d’approche entre RSE et le développement Durable. Les points de jonction de cet intersection sont l’acceptation communautaire par l’obtention d’une licence sociale et la durabilité des actions du développement. », a-t-il expliqué.
En focus group, les participants ont ont formulé le voeu de créer un cadre de dialogue inclusif multi-acteurs permanent pour le développement du Haut Uéle et la multiplication des journées de réflexion.
Ces sont les acteurs et services techniques de l’Etat, les organisations de la sot civile, l’Entreprise minière de Kibali Gold Maining, les associations féminines et juvéniles, les églises ainsi que la presse locale qui ont été parties prenantes à ces assises.
La Rédaction